jeudi, décembre 18, 2014

18 décembre journée internationale des migrants !



Monnaies alternatives

 
Le ropi a ouvert le bal en 2010. Depuis la naissance de cette monnaie spécifique au bassin montois, d’autres ont pointé le bout de leur nez. Elles s’appellent épi à Virton et valeureux à Liège. Créées et diffusées par des citoyens, ce sont des monnaies locales de parité avec l’euro et apparentées à des bons d’achat. 

Faut-il y voir une réponse populaire à la crise ? « Cette dernière a exacerbé le mouvement, mais son initiation est plus profonde et s’inscrit dans le développement des villes en transition. C’est-à-dire dans le désir de renforcer la résilience des communautés face aux crises économiques, sociales et environnementales, explique Virginie Xhauflair, chargée de cours au centre d’économie sociale de HEC-ULg. Les monnaies locales stimulent l’économie réelle en lieu et place de l’économie dématérialisée. » De plus, « elles permettent de réfléchir sur le rôle de l’argent et de se réapproprier son utilité sociale tout en créant du lien humain », ajoute Laurence Roland de Financité. Pour encourager les détenteurs de billets à les dépenser auprès des commerçants locaux, aucun intérêt n’est appliqué à ces monnaies. N’apportant pas de bénéfice, accumuler la monnaie est dès lors un non-sens. 

Aux trois monnaies citoyennes francophones en circulation, 5 projets sont en cours de réalisation. Alors que l’éco-iris (Bruxelles) est la seule tentative francophone de monnaie publique, c’est la solution privilégiée en Flandre. L’une des 4 monnaies publiques flamandes est le toreke à Gand. 

Notre société est sous l’emprise d’un monopole monétaire. Aucune monoculture ne peut espérer être stable, c’est ainsi qu’au moindre rouage économique grippé, le risque existe que tout s’écroule. « En moins de 40 ans, on a dénombré quelque 425 crises monétaires, financières et de dette publique, soit plus de 10 par année. Il faut un minimum de diversité monétaire, trouver d’autres moyens d’échange gérés par d’autres acteurs », conseille d’ailleurs l’économiste belge Bernard Lietaer. 

Toutefois, les monnaies locales n’ont pas vocation de supplanter l’euro. « Leur rôle est complémentaire à la monnaie dominante. Elles permettent de sécuriser les ressources et de garder les richesses localement ; tout en empêchant la spéculation et en évitant que l’argent et le profit économique régional ne soient aspirés par les banques et le monde de la finance », ajoute Virginie Xhauflair. 

Plus qu’une question de territoire, les monnaies citoyennes sont façonnées en fonction de l’objectif sociétal visé. « La réussite d’un tel projet exige que les utilisateurs aient un objectif commun, explique Antoine Attout, expert auprès du réseau d’économie solidaire Financité. Il s’agit souvent de la promotion des circuits courts et du soutien à l’activité économique locale. C’est pourquoi les monnaies complémentaires sont conçues à l’échelle d’une ville, comme le ropi ou le valeureux.» Mais la monnaie minuto (voir ci-dessous), avec son ambition d’équité en matière de revenus, s’inscrit dans une démarche sans limite territoriale.  
En adoptant une monnaie complémentaire, une communauté indique sa volonté de sortir du cadre normalisé. Virginie Xhauflair revient sur une anecdote. « A Totnes, la ville anglaise qui a vu naître le mouvement des villes en transition, les citoyens ont imprimé un billet égal à 21 pounds. Une valeur inhabituelle comme un pied de nez au système économique standardisé. » 

L’engouement y est tel que la monnaie locale est utilisée pour rémunérer – du moins partiellement – les travailleurs qui le désirent. Au vu de notre cadre juridique, une telle situation est impensable en Belgique. « Tout au plus, un employeur peut-il offrir un avantage extralégal en monnaie locale d’une valeur maximale de… 35 euros », commente Antoine Attout.

jeudi, mars 13, 2014

Times of trouble !


Et si le but de le vie était d'être heureux ?
Et si le but de ma vie était d'être heureux ?
Et si pour être heureux je souhaitais vivre simplement ?

Que veut dire alors vivre simplement ?
La réponse est probablement différente pour chacun. Hors, le "problème" est que je souhaite que cette "vie simple" soit profondément liée aux autres. Les autres c'est la personne qui partage le plus souvent mon lit (dans mon cas, peu original, il s'agit d'une seule personne et de sexe opposé... il paraît que c'est plus simple), ce sont les personnes avec lesquelles je partage cuisine, salle à manger et salle de bain mais ce sont aussi des connaissances, des potes, des amis, des voisins.

Si mes premiers mois à La Sequoia pouvaient se rapprocher d'un long fleuve tranquille, mon retour post-fêtes et les premières semaines étiquetées 2014 ont été plutôt chamboulées pour ne pas dire troubles. Sans doute que la vie est bel et bien un fleuve (ou un chemin) mais pas forcément tranquille, fait de méandres, de rapides, de sédiments, d'îles, d'érosion, de vitalité et de mouvement.

Procurer la simplicité est souhaitable pour moi mais accepter le changement l'est tout autant. Comprendre que mon humeur et mon énergie ne seront jamais constants et c'est tant mieux !

Mon enthousiasme face à ce que nous tentons de construire ensemble ici est toujours bel et bien là. Mais, si celui-ci semblait, dans un premier temps, couler sans entraves il s'est vu dernièrement confronté à quelques rochers de diverses envergures au milieu de son cours. La nature de ces obstacles tenait presque toujours aux relations humaines. Quoi de plus naturel pour des eaux qui recherchent une forme "perdue" de COMMUNAUTE. Quoi de plus normal pour des personnes élevées dans un carcan social à ce point individualiste qu'il réussit presqu'à nous convaincre que l'être humain est profondément égoïste.

Oui, bien sur, mettre en commun, tenir compte des autres, laisser une place à l'hétérogénéité dans son quotidien comporte pas mal de difficultés (au départ en tout cas). Pourtant, je ne suis pas prêt à penser que c'est parce que la nature humaine s'y refuserait instinctivement, que spontanément elle ne serait pas faite pour ça... J'ai plutôt l'impression qu'on nous a rendu comme ça, qu'on s'est rendu comme ça. Si ces réflexions d'ordre philosophiques (?) ont un intérêt ce qui en a encore davantage c'est leur lien avec le quotidien. Est-ce que je ressens l'envie de tisser des liens forts, vrais avec d'autres et de construire et rêver avec eux? Oui, certainement ! Est-ce que cela coule de source ? Pas vraiment. Est-ce que les choses peuvent évoluer, changer, aller vers un mieux au sens de la qualité et profondeur des relations ? J'en suis convaincu. Mais, cela prend du temps et on est jamais vraiment "arrivé"...

Passons un peu à du concret non didjap. J'ai envie, pour terminer, de vous décrire 3 moments intenses, symboliques et beaux qui ont jalonné ma p'tite vie catalane depuis janvier:

CHOCOLATADA DOS VEINS
Ca me tenait particulièrement à coeur: inviter tous les voisins de la petite "colonia industrial" (une centaine d'habitants recensés) à un goûter (chocolat chaud et pains sucrés faits maison). L'invitation avait été distribuée de porte à porte ce qui n'avait pas empêché certaines prédictions réalisto-pessimistes sous couvert de m'éviter de futures désillusions (classique!). Résultat: plus de trente personnes de toute sorte, venues avec une saine curiosité, une écoute et une bonne dose de bienveillance. Comme les autres trouvaient qu'il n'était pas nécessaire de faire un "discours" j'ai pris la parole pour les remercier de leur présence, leur décrire nos rêves dans les grandes lignes et notre envie de les voir y prendre part.

ASAMBLEA ESENCIA
Entre nous, à la maison, nous avons défini plusieurs "aires" (thèmes): il y a le potager/jardin, les travaux, la quotidianité, l'économie, l'espace coopératif... et l'essence, à savoir les valeurs qui nous animent et nous rassemblent, notre identité. Un soir nous avions prévu une assemblée (réunion) afin de continuer à mettre de l'encre sur les raisons profondes et les choses concrètes qui expliquent notre présence en ces lieux. Une petite animation improvisée dix minutes avant avec l'image d'un arbre (avec ses racines/idéologie, ses branches/actions générales, ses feuilles/concrétisations). a porté ses fruits, donnant lieu à un partage de toute beauté. Rarement nous nous étions parlés et écoutés (ça va de paire) si bien.

CALCOTADA LLAFRANCA
Les calçots ce sont de "jeunes oignons". Une tradition catalane rassemble, de fin février à début avril, des invités autour d'une grande table, jouant des coudes pour parvenir à tremper son oignon braisé au feu de bois dans une sauce typique, le romescu. Ce "rituel", en certains points semblable aux barbeucs fin juin du plat pays, comporte une touche spéciale du fait d'être tous ensemble debout autour de la table (et non assis ni disséminés dans une pelouse). Cette calçotada était spéciale dans la mesure où Isa et moi y sommes allés "seuls", comme des grands sans autre habitant de La Sequoia. Nous y connaissions pas mal de gens, nous nous sommes sentis comme des poissons dans l'eau, il a fait bon comme quand chez nous on a de la chance en été et on s'est dit, tous les deux, que p'tit à p'tit on faisait notre trou par ici !
  
Sequoia - 12-03-14

mardi, mars 11, 2014

Nous fêtons l'équinoxe !


Vous êtes sincèrement bienvenus.. bon c'est vrai q prendre l'avion en aller-retour pr fêter la nature ce serait un peu bizarre mais d'autres moyens sont aussi possible. Si certains mots de ctalan vous échappent n'hésitez pas à demander le programme in french !

dimanche, mars 09, 2014

Pizzeria Alegria !

Le carnaval a Torello c'est un peu le 15 août à Liège mais avec des déguisements et des chars. Nous avons vendu des pizzas pdt les 3 jours... les bénef n'ont pas été à la hauteur de nos espérances mais on a pris du plaisir, c'est déjà pas mal.


Aaah oui il fau préciser que le vendredi les homems se déguisent en femme et les femmes en homme. Moi j'ai tenté de faire un demi-corps féminin et un demi-corps masculin, le tout en style andin. Je me suis donc rasé et maquillé un demi visage...malheureusement la photo ne me met pas tout à fait en valeur ;)

mercredi, février 19, 2014

Images "sequoiennes" !

Et oui on ne peut pas dire que je vous ai innondé de nouvelles alors voici qqes actualités imagées :

petite inspiration artistique et symbolique placée  à l'entrée de notre demeure...  
 
particulièrement chouette en fonction de la lumière qui y passe de jour ou de nuit

les derniers pains faits ce we, que du bon !
un des endroits devenus les plus agréables grâce à quelques aménagements vitrés faits maison !

"Hinvernadero", histoire de faire qqes semis sur la terrasse

El "Leñero" avecnod réserves calorifiques...

vue de notre veranda sur le "jardin anglais" et le canal

les 2 "estuffas" pour chauffer eau et air + le four mobile à pain/pizzas !