vendredi, novembre 18, 2011
Carte du Ché à ses enfants.
Photo prise à la ESCOLA-FAMILIA-AGRICOLA de Goiás (où la personne travaillant avec ce cadre au-dessus de sa tête ne savait pas qui il était) |
"A mis hijos queridos Hildita, Aleidita, Camilio, Celio y Ernesto : Si alguna vez tienen que leer esta carta será porque yo no esté entre ustedes. Casi no se acordarán de mí y las más chiquitas no recordarán nada. Su padre ha sido leal a sus convicciones. Crezcan como buenos revolucionarios. Estuden mucho para poder dominar la técnica que permite dominar la naturaleza. Acuérdense que la revolución es lo importante y que cada uno de nosotros, solo, no vale nada. Sobre todo, sean siempre capaces de sentir en lo más hondo cualquier injusticia cometida contra cualquier en cualquier parte del mundo. Es la cualidad más linda de un revolucionario. Hasta siempre, hijitos. Espero verlos todavía. Un besote grandote y un abrazo de papá".
Traduction "A mes chers enfants Hildita, Aleidita, Camilio, Celio y Ernesto : Si un jour vous devez lire cette lettre c'est que je ne serai plus parmi vous. Vous ne vous souviendrez presque pas de moi et les plus petites ne se souviendront de rien. Votre père a été fidèle à ses convictions. Grandissez comme de bons révolutionnaires. Etudiez beaucoup pour pouvoir dominer la technique qui permet de dominer la nature. Souvenez-vous que ce qui compte c'est la révolution et chacun d'entre nous, seul, ne vaut rien. Surtout, soyez toujours capables de sentir au plus profond de vous l'injustice quelqu'elle soit comise contre qui que se soit où que ce soit. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire. Adieu mes enfants. J'espère encore vous voir. Je vous embrasse fort, papá."
lundi, octobre 31, 2011
Cheguei ao Brasil !
J'ai donc accompli un rêve d'enfant..: mettre les pieds au Brésil. Après qqes jours de stop depuis la frontiÈre brésilienne je suis à Goiás (petite ville à la grande histoire) où je découvre le travail d'une association qui défend les droits des petits agriculteurs et avec laquelle il se pourrait d]que je travaille à l'avenir.
Ci-dessous un aperçu de la beauté des lieux et un ptit film de capoeira (malheureusement le micro ne mon appareil foire donc vs n avez pas la musique) :
Ci-dessous un aperçu de la beauté des lieux et un ptit film de capoeira (malheureusement le micro ne mon appareil foire donc vs n avez pas la musique) :
Un des mes endroits préférés, avec cette très jolie fontaine. |
Vue d'en haut (depuis les bureuz de la CPT). |
Petite place comme il y a en beaucoup et masions typiques. |
Un des plus jolies rues avec cette originale maison bleu ciel. |
mercredi, octobre 26, 2011
Etape 12 : Bolivie
Un re-départ pas si évident, des retrouvailles avec un pays et un vieil ami, des "affaires" digne de Kafká, des inquiétudes surleplan politique et de belles journées de marche sac au dos !
Etape 11 : Pérou
Un retour aux sources unique, l'impression pour la 1ère fois d'arriver, mes amis les plus anciens et un accueil incomparable. Ce qu'il y a de plus beau au Pérou ce sont les péruviens, sans aucun doute ! Que du bonheur !
Etape 10 : Equateur
1ère et unique mésaventure, des collègues Iles de Paix intéressants et motivés, un sentiment que le Pérou s´rapproche et une marche en montagne inoubliable !
Etape 9 :Colombie
Assurément un de mes pays coups d´coeur, chaleur humaine, beauté à tous niveaux, belles amitiés couchsurfing et du stop comme jamais.
mercredi, septembre 28, 2011
ORGULLO LATINOAMERICANO !
Je vous avais déjà conseillé cette chanson de Calle 13, devenue LA chanson de mon voyage! Voici qu'arrive le clip qui est à la hauteur de la beauté des paroles. Tourné au Pérou on y retrouve la chanteuse péruvienne, désormais ministre de la culture, Suzana Baca. J'en ai la chaire de la poule et les larmes aux yeux..!
Et j'en profite pour créer une rubrique CALLE 13 où vous trouverez un documentaire réalisé lors du voyage des 2 membres du groupe à travers l'Amérique Latine... bon évidemment c'est en espagnol.
Et j'en profite pour créer une rubrique CALLE 13 où vous trouverez un documentaire réalisé lors du voyage des 2 membres du groupe à travers l'Amérique Latine... bon évidemment c'est en espagnol.
dimanche, août 28, 2011
No hago mas ná..
Je suis enfin arrivé au Pérou et je suis resté qqes jours ds la ptite ville côtière de Sechura pour retrouver un ami d'enfance. Le moins que l'on puisse dire c'est que je viens de vivre des journées "tranquilles" au point que les habitants de cette maison m'ont dédié cette chanson (c'est vous dire si je suis stressé..)!
jeudi, août 11, 2011
mercredi, août 03, 2011
vendredi, juillet 29, 2011
Etape 8 : Panamá
jeudi, juillet 28, 2011
Etape 7 : Nicaragua
jeudi, juillet 14, 2011
lundi, juin 27, 2011
dimanche, juin 26, 2011
Révolución española
Je viens de créer une rubrique sur ce blog au sujet de la révolution espagnole et des phénomènes directement liés. Vous y trouverez quelques petits films bien fichus et dignes d'intérêt, j'espère que vous serez d'accord avec moi.
mardi, juin 21, 2011
jeudi, juin 16, 2011
De l'ambivalence des bestioles humaines...
Je suis là assis dans la cuisine d’une famille riche de San Salvador (capitale du minuscule El Salvador entre Guatemala et Nicaragua) que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam. Enrichie grâce à leur sens des affaires (ça sonne joli, hein oui ?), ils ont deux magasins qui vendent un peu de tout dans le centre ville. Meurtris dans leur chair par l’assassinat, il y a près de dix ans, du père de famille, les enfants se sont serré les coudes et ont pris courageusement la relève.
Catholiques, croyants et pratiquants (ce qui est peu original en Amérique Latine je vous le concède..), la maman va à la messe tous les matins que Dieu nous accorde à 6h et la fille fait un signe de croix à chaque église qu’elle croise. Plus étonnant: ils semblent vouer une certaine admiration à monseigneur Romero, martyr salvadorien de la théologie de la libération, et trouver que leur gouvernement de gauche ne fait pas trop mal les choses. Par ailleurs, ils ont adopté parmi les leurs un orphelin il y a près de vingt ans (Carlitos) et un des leurs me confiait qu’il tenait à payer ses employés mieux que le bien trop juste salaire minimum de 200 dollars*.
La preuve la plus tangible de leur bonté d’âme (ça aussi c’est joli) reste l’incroyable façon dont ils m’ont accueilli, littéralement comme si j’étais un ami d’enfance du fils prodigue parti en vélo vers les USA depuis un an et que je ne connais que par un récent échange de mails (Giovanni). La maman, la fille (Iris) et le frère aîné (Eldwin) se comportent avec moi avec une gentillesse et une bienveillance désintéressée à vous couper le souffle, m’offrant gîte-couvert-sorties-ballades…
Et pourtant… et pourtant, dans cette famille ou plutôt dans cette maison il y a aussi Dinora, la "muchacha", la domestique temps plein. Elle a 23 ans, vient d’une modeste famille de 7 enfants (tous garçons sauf elle) à deux heures de la capitale, a fini ses secondaires et travaille avec les Landaverde depuis deux ans. Le régime, qui n’a connu aucune "prime de fidélité", a peu à envier, hormis je pense les violences physiques, au bon vieux temps des plantations, des haciendas-latifundios : 7 jours sur 7, un we libre tous les 15 jours, 75 dollars par quinzaine (alors que le panier de la ménagère, à vue d’œil, n’est que légèrement moins cher que chez nous), soit un bon petit 120 euros par mois et le summum : une interdiction explicite de sortir des murs de la maison (surmontés de jolies spirales de barbelés), sauf commission exceptionnelle, pas d’ami(e)s , pas d’amoureux, pas de loisirs 26 jours par mois… Son rêve : vivre d’un de ses talents dont je peux témoigner, la cuisine!
*(Ptite précision ce salaire mínimum serait apparement d’application pour un travail 7 jours sr 7).
Catholiques, croyants et pratiquants (ce qui est peu original en Amérique Latine je vous le concède..), la maman va à la messe tous les matins que Dieu nous accorde à 6h et la fille fait un signe de croix à chaque église qu’elle croise. Plus étonnant: ils semblent vouer une certaine admiration à monseigneur Romero, martyr salvadorien de la théologie de la libération, et trouver que leur gouvernement de gauche ne fait pas trop mal les choses. Par ailleurs, ils ont adopté parmi les leurs un orphelin il y a près de vingt ans (Carlitos) et un des leurs me confiait qu’il tenait à payer ses employés mieux que le bien trop juste salaire minimum de 200 dollars*.
La preuve la plus tangible de leur bonté d’âme (ça aussi c’est joli) reste l’incroyable façon dont ils m’ont accueilli, littéralement comme si j’étais un ami d’enfance du fils prodigue parti en vélo vers les USA depuis un an et que je ne connais que par un récent échange de mails (Giovanni). La maman, la fille (Iris) et le frère aîné (Eldwin) se comportent avec moi avec une gentillesse et une bienveillance désintéressée à vous couper le souffle, m’offrant gîte-couvert-sorties-ballades…
Et pourtant… et pourtant, dans cette famille ou plutôt dans cette maison il y a aussi Dinora, la "muchacha", la domestique temps plein. Elle a 23 ans, vient d’une modeste famille de 7 enfants (tous garçons sauf elle) à deux heures de la capitale, a fini ses secondaires et travaille avec les Landaverde depuis deux ans. Le régime, qui n’a connu aucune "prime de fidélité", a peu à envier, hormis je pense les violences physiques, au bon vieux temps des plantations, des haciendas-latifundios : 7 jours sur 7, un we libre tous les 15 jours, 75 dollars par quinzaine (alors que le panier de la ménagère, à vue d’œil, n’est que légèrement moins cher que chez nous), soit un bon petit 120 euros par mois et le summum : une interdiction explicite de sortir des murs de la maison (surmontés de jolies spirales de barbelés), sauf commission exceptionnelle, pas d’ami(e)s , pas d’amoureux, pas de loisirs 26 jours par mois… Son rêve : vivre d’un de ses talents dont je peux témoigner, la cuisine!
*(Ptite précision ce salaire mínimum serait apparement d’application pour un travail 7 jours sr 7).
mercredi, juin 15, 2011
Etape 5 : Guatemala
Etape 4 : République Dominicaine
Etape 3 : Miami + Puerto Rico
Etape 2 : Barcelone
Inscription à :
Articles (Atom)